Vocabulaire :
Reconversion industrielle : transformation des activités industrielles
en crise afin d’éviter le déclin d’une région.
Délocalisation :
Décentralisation :
Technopôle :
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I ) La conversions des industries.
- Le déclin des industries anciennes.
Une industrie comme la sidérurgie a connu de graves
difficultés. La baisse de la consommation, associée à la concurrence des
Nouveaux Pays Industriels ( NPI ) expliquent ce déclin. Les restructurations et
les plans sociaux ont fait fondre les effectifs.
L’industrie textile, touché également par la crise, a
opté pour une politique de délocalisation. Les sites de productions ont
quitté la France pour être installés dans les NPI, mes âys du Maghreb, ou en
Asie du Sud-Est.
La construction navale ne compte plus que deux centres de
production, St Nazaire ( près de Nantes ) et le Havre.
- La modernisation de l’automobile.
Vieille industrie, elle a échappé au phénomène de
déclin. L’automatisation a été au coeur de la politique de restructuration
des constructeurs français. Mais cette politique a un coût, la disparition de
milliers d’emplois. Aujourd’hui cependant les constructeurs français sont
en bonne santé, ce qui leur permet de se lancer dans une politique d’alliance
et de rachats à l’image de Renault ( participation prise chez Volvo, rachat
de Samsung Motors et de Daewoo ato. )
- Les hautes technologies.
Ce n’est qu’au cours des années 80 que la France s’est
totalement investie Aujourd’hui la France est le 4è investisseur mondial dans
la recherche-développement. L’accent est également mis sur la collaboration
européenne ( Ariane espace, Airbus industrie ).
II ) Le redéploiement industriel.
- La région IDF et Rhône Alpes.
La région Ile de France a toujours dominé le secteur
industriel( grande variété des productions). Malgré les tentatives de
décentralisation, l’IDF reste la 1ère région industrielle du pays.
Cependant la progression de l’urbanisation a fait reculer les centres
industriels vers la grande banlieue ou le Bassin Parisien.
La région Rhône-Alpes profite de sa position en Europe pour
la chimie, la métallurgie, et les industries de hautes technologies. Lyon et
Grenoble concentrent les activités.
- Le Nord et l’Est.
La Lorraine et le Nord souffrent encore des conséquences de
la crise. Néanmoins leurs activités se diversifient ( automobile,
agroalimentaire, hautes technologies ). La main d’oeuvre jeune et qualifiée
est un atout supplémentaire auxquels vient s’ajouter la proximité de la
mégalopole européenne. Les investisseurs européens et étrangers investissent
de plus en plus dans cette zone, comme en Alsace.
- Le Sud et l’Ouest.
Contrairement au nord de la France qui a eu du mal a se
remettre de la disparition des chantiers navals de la métallurgie ou du
textile, le Sud et l’ouest ont bénéficié du redéploiement industriel, avec
l’apparition des technopôles. La politique de décentralisation, les
investissements étrangers, un cadre de vie agréable, des salaires moins
élevés sont autant de facteurs positifs qui expliquent le dynamisme actuel.
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