1 ) Un potentiel limité.

La croissance économique des Trentes glorieuses a provoqué une forte augmentation de la consommation énergétique. Grâce aux gisements de charbon du Nord, du Nord-est, du Massif Central et du Sud-est, la France couvrait sa consommation d’énergie à hauteur de 65%. Cependant le charbon est en très net recul et les dernières mines seront fermées en 2005.

Dans les années 50, l’hydroélectricité a été fortement développée, mais reste une source d’énergie marginale.

A partir de 1965, le pétrole devient la plus importante source d’énergie consommée. Le développement de l’automobile et du chauffage au fuel en sont les principales causes. L’exploitation des gisements du Sud-ouest et du Bassin Parisien n’ont jamais permis de couvrir les besoins.

Le taux de couverture de la consommation d’énergie s’effondre à 20 %. En 1973, le pétrole représente 76% de la consommation d’énergie. Cette situation devient de plus en plus préoccupante d’autant plus que le prix du pétrole s’envole, le prix est multiplié par 3 en 1973, par 5 en 1979.

Le gouvernement français tente de diversifié ses sources d’approvisionnement et surtout de développer des sources alternatives d’énergie.

A la fin des années 1970, le nucléaire est choisi comme alternative au tout pétrole des années 60 et 70. Aujourd’hui, la France possède 17 centrales nucléaires qui fournissent 80% de la production électrique française et 35% de la consommation d’énergie du pays.

Même si la France fait partie des cinq premiers producteurs mondiaux d’uranium, sa consommation dépasse sa production. Les importations proviennent du Niger, du Canada et du Gabon.

La catastrophe de Tchernobyl et les variations des prix du pétrole ont nourrie le débat sur l’avenir de la filière nucléaire ( échec du surgénérateur de Superphénix ). Le débat n’est pas clos mais aucune énergie nouvelle ne semble en mesure de prendre le relais ( soleil, vent, géothermie, bioénergie ).